Astérix le Secret de la Potion Magique: un film un peu trop familial
- Rat Des Villes
- 14 déc. 2018
- 2 min de lecture
Après Le Domaine des Dieux, Alexandre Astier remet ça avec cette nouvelle aventure de nos irréductibles Gaulois préférés. En attendant Kaamelot le film, le spectateur peut patienter et prendre sa dose d’Astier mais…

Astérix et le cinéma c’est une histoire de première fois maladroite, d’amour, de haine mais aussi d’insignifiance (je vous laisse associer chaque film au mot correspondant, petit indice c’est chronologique). Habitué jusqu’ici à voir transposer ses aventures In Real Life, le blond moustachu (encore un) est passé à l’ère numérique sous la patte d’Alexandre Astier.
Pour ceux qui ont lu mon article sur les live-actions Disney, vous savez tout l’amour que je porte aux images de synthèses. Mais force est de constater, qu’avec un brin d’originalité et de réflexion, les polygones et autres algorithmes peuvent dégager une réelle personnalité…OUI C’EST POSSIBLE ! Enfin bref, le point fort de ce film est donc son image qui arrive bien à retranscrire les origines dessinées de notre héros. Résultat ? C’est beau, c’est coloré et c’est bien animé.
Oui mais…Astérix le Secret de la Potion Magique est un film familial et c’est peut-être là son plus gros défaut. Non pas que cette catégorie ne puisse être féconde de bons films convenant à tous les âges, bien au contraire (la trilogie et j’insiste sur le chiffre trois des Indiana Jones par exemple), mais trop souvent, film familial est synonyme de film pour enfants. Ainsi, on se retrouve avec un film où tous les sous-entendus, aspérités et second degré ont été gommés.
Un adulte aura donc exactement la même expérience de visionnage qu’un enfant, l’émerveillement en moins. De plus, cette optique amène à certaines incartades à l’univers crée par Goscinny et Uderzo afin de se complaire aux normes actuelles. Le combat final, Transformers Style l’illustre parfaitement.
Alors oui ce film reste agréable et est quand même bien au-dessus de la mêlée, mais de la part d’Alexandre Astier, on pouvait légitimement s’attendre à mieux.
Comentários