Walk the Line : Un Redneck blues
- Redneck
- 18 nov. 2018
- 2 min de lecture
La redneck attitude est un art de vivre. Celui de savoir évoluer dans des territoires reculés tels l'Arkansas ou l'Indiana en se trémoussant follement sur des mélodies Country tout en avalant goulûment une Budweiser tiède. Et quelle meilleur manière de se plonger dans l'univers Redneck qu'en visionnant "Walk the Line", film très réussi qui retrace l'histoire du Man In Black à travers chefs d'oeuvre musicaux, drame amoureux et consommation excessive de petites pilules hallucinogènes. Pas de doute, après avoir vu James Mangold vous raconter Monsieur Cash, you're gonna Cry, Cry, Cry.

Qui mieux que Joaquin Phoenix pour incarner ce génie fou qu'était M.Cash ? Personne. Et c'est pour ça que c'est l'artiste lui même qui a choisi celui qui allait raconter sa vie (et chanter ses plus grands succès), avant de rejoindre le King Out Among the Stars. Il en est de même pour Reese Whiterspoon, choisie par June Carter. Le moins que l'on puisse dire est que les deux acteurs le leurs rendent bien et livrent une performance superbe qui retranscrit parfaitement le tiraillement perpétuel de l'artiste entre son côté bad boy et son côté plus clair qu'il exprimera si bien en chanson avec June.
Ce film nous permet également de découvrir la beauté des paysage de l'Arkansas et du Tennessee mais plus largement de cette Amérique de l'entre-deux trop rarement filmée par le Septième Art. Ce sont pourtant bien ceux-ci qui sont au coeur de la musique Country donc Johnny Cash était le porte étendard. De la même façon, le film retranscrit parfaitement la manière dont l'addiction de l'Homme en Noir aura une influence déterminante sur sa relation avec June et bien entendu sur sa musique.
Comments