Le nom de la rose : Columbo au moyen-âge

Qui n'a jamais rêvé d'arpenter les couloirs d'un vieux monastère où le pêché et l'obscurantisme règne à une époque où la religion est reine.?

Un des plus grand thriller du cinéma, le nom de la rose s’impose comme le film culte de Jean Jacques Annaud.

Nous suivons l'expérimenté frère Guillaume et Adso novice de son état, dans ce huis-clos sombre et glauque. Tout y est, du monastère sinistre aux prêtres plus pêcheurs les uns que les autres, nous sommes véritablement plongés dans un monde médieval décadent.

Très bon polar, le film réussit à construire une bonne intrigue sans que le spectateur ne réussisse à découvrir le mystère de lui-même, ce n’est qu’à la fin que ce cher guillaume dévoilera le terrible secret.

Au-delà de la très bonne mise en scène, le sujet est profondément humain et remet en question l’Eglise et ces dogmes d’un autre temps, ce que peu de film n’ose faire. Par ailleurs malgré l'âge de l'oeuvre, l'histoire n'a pas vieilli et reste profondément moderne s'inscrivant dans notre époque.